La récupération d’un jour chômé s’impose au salarié. L’employeur peut lui demander de venir travailler pour récupérer les heures perdues à la suite d’une interruption collective du travail liée, notamment, à un jour de pont.
Un salarié, dont les horaires de travail étaient répartis du lundi au vendredi, n’était pas venu travailler le jour prévu par l’employeur - un samedi - en récupération d’un jour chômé pour cause de pont et avait été licencié pour absence injustifiée.
À juste titre pour la Cour de cassation, qui souligne que la journée de travail du samedi au cours de laquelle le salarié n’était pas venu travailler avait été prévue au titre des heures de récupération décidées par l’employeur en application des dispositions réglementaires régissant les modalités de rattrapage de ces heures perdues.
Son licenciement était donc justifié.
Source : Cass. soc. 20 février 2019, n° 17-20651 D